Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur BlazBlue sans jamais oser le demander

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Alors que la PS Vita s’apprête à être lancée, nous vous proposons de jeter un œil sur une série qui s’est forgée une certaine réputation chez les amateurs de jeux de combat ces deux dernières années.

BlazBlue, qui se prépare actuellement à figurer parmi les titres sortant le 22 février, est un jeu de combat dont les précédents opus sont devenus cultes, encensés par la critique pour leur approche peu conventionnelle du jeu de combat bien que certaines communautés de joueurs les aient qualifiés de “bizarres”.

Il est parfois réconfortant de replonger dans un jeu familier comme Street Fighter ou de refaire quelques parties de Tekken, puisque l’on connaît les personnages, leurs coups et leurs aptitudes. On sait à quoi s’en tenir, et c’est tout à fait compréhensible.

En comparaison, BlazBlue fait un peu peur. Pour un profane, son gameplay semble outrancier, frénétique – on dirait que le cirque a débarqué pour ouvrir le feu dans une usine pyrotechnique. Il est difficile de déceler le jeu de combat derrière les effets visuels incessants.

C’est pourquoi nous avons décidé de rédiger une petite présentation de rattrapage à l’intention des néophytes de BlazBlue. Ce sera également l’occasion de démystifier le titre, que beaucoup qualifient de jeu de combat le plus innovant de sa génération…

1/ C’EST UN JEU DE COMBAT EN 2D

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Certains associent 2D à “vieillot”, “rétro”, “dépassé”, mais c’est une idée fausse. La 2D est la spécialité d’Arc System Works. BlazBlue est à SoulCalibur ce que le Studio Ghibli est à Pixar ! Ses graphismes 2D HD dotés de détails somptueux et d’animations renversantes n’ont pas leur pareil dans l’univers des jeux de combat : saviez-vous que ses personnages se targuent en moyenne de 1000 images d’animation chacun ? Je ne vous raconte pas le temps qu’il a fallu passer à dessiner tous ces sprites… Mais ça en valait drôlement la peine.

2/ LE SYSTÈME DE COMBAT EST PLUS SIMPLE QU’IL N’Y PARAÎT

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Seuls quatre touches sont utilisées pour plus de commodité : Weak (faible), Medium (moyen), Strong (fort), Drive – pour les enchaînements, Weak (faible) se combine à Medium (moyen), lequel se combine à Strong (fort). Qu’en est-il de la touche Drive ? Pour faire simple, appuyer dessus revient à “faire un truc cool”. Cela peut signifier aimanter l’adversaire, le geler, lui dérober une portion de sa barre de vie ou mettre de la puissance dans un coup spécial. Le Drive de chaque personnage a son propre thème et c’est en le combinant aux attaques normales et spéciales que vous remporterez la victoire.

3/ LES PERSONNAGES SONT “BIZARRES”

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Il vous est déjà arrivé de jouer à un jeu de combat dans lequel les personnages se prennent en main de la même façon ? BlazBlue ne partage pas cette vision des choses. Chacun de ses personnages est totalement différent des autres, et ce ne sont pas des paroles en l’air. Arc a conçu chaque combattant comme un jeu en soi. Ce que cela implique en termes de gameplay ? Une profondeur de jeu exceptionnelle, des heures d’exploration et un jeu bien plus ouvert que ses concurrents à différents styles de jeu et à l’individualité des joueurs. Plus important encore, les affrontements s’avèrent réellement uniques, donc beaucoup plus amusants…

4/ PASSEZ UN DIPLÔME DE COMBATTANT HARDCORE

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On reproche souvent aux jeux de combat leur difficulté trop élevée. C’est bien compréhensible car les joueurs doivent se frotter à tout un jargon : enchaînements, teching, whiffs et autres cancels. BlazBlue n’est pas de ceux-là. Il propose une généreuse série de didacticiels qui expliquent en détails (et vous permettent de perfectionner) toutes les techniques dont vous avez déjà entendu parler sans rien y comprendre. Parcourez ces didacticiels en une soirée et non seulement vous aurez progressé dans BlazBlue, mais vous serez également devenu meilleur sur n’importe quel autre jeu de combat. Point barre.

5/ SINON, DE QUOI ÇA PARLE ?

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Si certains parlent de scénario “délirant”, nous préférons le terme “épique”. Pour faire court, l’histoire du jeu évoque le film Un jour sans fin, mais sur une durée de plus de 100 ans : tous les personnages sont condamnés à mourir lors d’une terrible catastrophe qui enclenche indéfiniment la même période de 100 ans. On y voit Bill Murray brandir une épée de 2 mètres et Andie MacDowell incarner une experte en kung-fu appartenant à une société secrè… euh… non, en fait ça n’a rien à voir avec Un jour sans fin.

Quoi qu’il en soit, BlazBlue offre une expérience solo d’une grande richesse (ce qui est rare pour un jeu de combat) à ceux qui n’apprécient pas beaucoup la compétition à plusieurs. Cerise sur le gâteau, Extend comprend l’histoire originale : vous pouvez donc jouer depuis le tout début !

6/ POUR COMMENCER

Bon, imaginons que vous avez eu le cran de plonger tête baissée dans le jeu. Où commencer ? Il est nécessaire de suivre trois règles d’or.

  • Pour ce qui est des personnages, je dirais que Ragna et Tsubaki sont les plus faciles à prendre en main. Quiconque connaît Street Fighter retrouvera facilement ses marques. Vous aimez les boules de feu et les coups de poing du dragon ? Avec eux, rien de plus simple !
  • Deuxièmement, parcourez les didacticiels. Je sais, en général c’est assez ennuyeux, mais vous serez surpris de voir que, très rapidement, vous remplacerez les coups au hasard par de vrais enchaînements. Et ces didacticiels sont plutôt amusants.
  • Enfin, essayez le Challenge Mode (mode Challenge). Jouez aux 3 ou 4 premières sections afin de connaître les coups de base de votre personnage et de découvrir vos premiers combos simples.

Faites-nous confiance et vous deviendrez vite un pro…

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