Après le faste des récompenses telles que “Jeu Original de l’Année” et “Meilleur jeu de Puzzle sur Vita” aux États-Unis, Dokuro et sa mine crayeuse traversent l’Atlantique cette semaine. Les joueurs d’Europe et d’Australie vont enfin pouvoir s’essayer aux 147 niveaux répartis entre puzzles, plateformes, pics et autres lames acérées. J’ai donc décidé de me pencher sur le développement de ce titre aux multiples récompenses.
Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, l’histoire s’articule autour de Dokuro, un squelette à la solde du Seigneur des Ombres, qui entreprend un changement de carrière radical en passant de sous-fifre à héros après avoir vu les larmes de la Princesse retenue en captivité. Fort d’une toute nouvelle détermination, Dokuro se lance dans son audacieux sauvetage. Malheureusement, la Princesse ne le remarque que lorsqu’il finit par boire une potion magique qui lui donne une nouvelle apparence héroïque et des aptitudes de bretteur.
En changeant d’apparence, les joueurs peuvent utiliser la forme squelettique ou héroïque de Dokuro pour résoudre les puzzles et affronter les ennemis tout en guidant la Princesse vers la fin du niveau. Ils ont également accès à des craies de différentes couleurs qui peuvent contrôler l’environnement pour dessiner des cordes, allumer des bougies ou encore créer des mares d’eau. A intervalle régulier, Dokuro devra vaincre des boss gigantesques mêlant action et puzzle. Les joueurs devront ainsi faire preuve de vivacité d’esprit mais aussi de dextérité !
Dokuro, un livre fantastique pour enfant, dessiné à la craie, est certes envoûtant, mais il dispose aussi de toute la profondeur et difficulté que l’on peut espérer d’un titre de ce calibre. On le doit en grande partie à Noriaki Kazama, directeur du jeu, qui dispose d’un solide passé de joueur. Son but était de créer un jeu au style visuel inoubliable, fun et accessible tout en proposant un défi que les joueurs aguerris pourraient apprécier.
Le développement a commencé par un simple concours à Game Arts. Les participants ont proposé des concepts de jeu et le vainqueur a été l’élément de design qui a évolué vers le produit que nous avons aujourd’hui.
Ils savaient qu’ils allaient faire un genre d’escorte qui associerait un héros qui doit sauver une princesse. Le choix du style graphique s’est fait vers la fin, lorsque que Kazama a visité une librairie. Son premier enfant avait environ deux ans, il se trouvait donc dans les rayons jeunesse assez souvent.
Il a été captivé par le style graphique d’un livre en particulier et il a ainsi décidé de transmettre cette vision dans le projet. En un rien de temps, les traits de craies, signature du titre, allaient donner vie à Dokuro, la Princesse et au Seigneur des Ombres. Mais de beaux graphismes ne suffiraient pas.
Pour avoir travaillé sur de gros jeux d’action, Kazama voulait à tout prix créer quelque chose mêlant style, défis et profondeur, pour toucher un public aussi large que possible. Voilà pour les préliminaires. Son équipe allait concevoir niveau après niveau, les testerait en interne mais aussi avec des “joueurs occasionnels” pour atteindre l’équilibre parfait entre échec et réussite.
Pour les passages d’action, des contrôles précis sont d’une importance capitale pour que le joueur ne perde jamais la maîtrise de son personnage. Vers la fin du jeu, certains puzzles sont extrêmement difficiles, donc une option pour passer 10 niveaux a été ajoutée pour que tous les joueurs puissent faire l’expérience de l’histoire même s’ils ont été bloqués par certains puzzles.
Quand nous lui avons demandé s’il avait un mot à transmettre à ses fans occidentaux, Kazama nous a répondu “Merci pour votre passion sans faille pour Dokuro et son aventure épique. L’équipe et moi avons mis toute notre énergie dans ce jeu. Tout le monde ici à PonKotz Troops, espère que ce jeu vous procurera des centaines d’heures de plaisir !”
Dokuro est disponible sur le PlayStation Store ce mercredi, 30 janvier au prix de 14,99€.
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