Mise à jour Mubi (5 avril 2012)

2 0

Nous commençons cette mise à jour MUBI par une nouvelle extraordinaire !

EGGSHELLS

Grâce au formidable travail de restauration de Watchmaker Films nous vous proposons en exclusivité sur MUBI le premier long métrage de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse), un film culte jamais diffusé, Eggshells ! Le tout premier film de Hooper, réalisé en 1970, une comédie psychédélique qui se déroule dans la ville d’Austin au Texas, véritable bastion de la contre-culture n’a jamais été projeté et n’a pas rapporté le moindre centime. Quatre ans plus tard, craignant de ne plus jamais trouver de travail, Hooper réalise un modeste film d’horreur. C’est Massacre à la tronçonneuse, qui va changer à tout jamais le visage des films d’épouvante. 42 ans plus tard, venez assister à la première d’Eggshells, bientôt sur MUBI !

Disponible : Partout !

where the boys are

Where the Boys Are (Bertrand Bonello, France)

Malgré son titre long et peu accrocheur, L’Apollonide (Souvenirs de la maison close) de Bertrand Bonello, peinture enivrante d’un bordel Parisien de la fin du 19ème, compte parmi les films les plus surprenants, beaux et troublants du festival de Cannes 2011. Juste avant de le terminer, Bonello a réalisé ce court-métrage, qui est l’un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir lors du Festival International du Film de Rotterdam en 2010. Voici la description qu’en fait le FIFR :

Des adolescentes espèrent vivre une vie palpitante. En attendant, elles dansent, s’embrassent, puis admirent de loin les muscles des ouvriers. Voici le nouveau court-métrage de Bertrand Bonello (Tiresia, Le pornographe, Cindy : The Doll Is Mine). Les adolescentes vivent, papotent, fument et boivent ensemble. De l’autre côté de la rue, des ouvriers bien charpentés travaillent sur le chantier de la mosquée de Gennevilliers. Les jeunes filles attendent l’âge adulte, effrontées et si pleines de doute.

Disponible : Partout !

Films de Larry Jordan

Larry Jordan, également connu dans des cercles plus fermés sous le nom de Lawrence Jordan, réalise des films expérimentaux et des films d’animation depuis un demi-siècle. Ami de Stan Brakhage, ils ont fréquenté à New-York des personnalités telles que Maya Deren, et Bruce Conner, avec lesquels il a fondé Camera Obscura, un ciné-club qui a duré de nombreuses années. Jordan est également à l’origine de The Movie, le premier cinéma de film expérimental à San Francisco équipé de projecteurs 16 mm, créé en 1958. Il est aussi l’un des fondateurs de Canyon Cinema Cooperative, à qui nous nous sommes associés pour vous proposer pas moins de dix-sept des films de Jordan.

ourladysphere

Par où commencer ? Probablement par Our Lady of the Sphere (1969), pour la simple et bonne raison qu’il est entré dans le National Film Registry en 2010. Voici ce qu’en dit la Bibliothèque du Congrès: “Jordan utilise des images « trouvées » pour mettre en scène ses remarquables collages animés, et ce dans le but de créer des ‘mondes et des paysages de l’esprit inconnus’. Inspiré par le Livre des morts Tibétain, Our Lady of the Sphere est l’une des œuvres de Jordan les plus connues. C’est un voyage surréaliste et onirique alliant images baroques et Victoriennes, symboles représentatifs de l’ère spatiale, ainsi qu’une grande variété de thèmes musicaux et d’effets sonores, dont des bruits d’animaux et des sonneries d’alarme.”

Nous vous recommanderions également Cornell, 1965 (1978). Voici l’histoire qui se cache derrière celui-ci : en 1959, Jordan réalise un recueil de photographies tirées du film d’Eisenstein, Ivan le Terrible, et l’envoie à Joseph Cornell. Les deux hommes entament alors une correspondance. McKenna: “Au cours des années qui ont suivi, Cornell a chargé Jordan de lui envoyer par courrier certaines photographies ou certaines séquences de film… En 1965, Cornell a demandé à Jordan de le rejoindre dans l’est pour être son assistant. Hébergé pendant un mois à Flushing, dans la maison de Cornell, Jordan a travaillé sur des assemblages de boîtes, monté A Legend for Fountains, un film de Cornell, et tourné de nouvelles prises pour lui. Il a également réalisé le seul document vidéo existant de Cornell en plein travail.” Jordan allait continuer à faire ses propres boîtes et collages durant les décennies suivantes.

sacredart

En 1970, Jordan se voit octroyer une bourse Guggenheim pour réaliser Sacred Art of Tibet (1972), dans lequel figurent des scènes de vie et son ami Dean Stockwell. Le San Francisco Chronicle l’a qualifié d’ “effort monumental associé à un sens artistique éclatant, un épisode profondément marquant.”

Si vous voulez un aperçu de ses œuvres plus récentes, Jonathan Marlow vous fait une suggestion: “Cosmic Alchemy [2010] s’inscrit dans la continuité de ses œuvres précédentes, tant sur le plan visuel que sur le plan thématique, et cependant, avec une bande-son évocatrice signée John Davis, Jordan s’aventure dans un territoire insolite riche de complexité métaphorique. Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas encore l’œuvre de Lawrence Jordan, Cosmic Alchemy vous exhortera à en voir plus. Pour ce qui est des autres, qui ont déjà été témoins de son génie, ce film ne fera que leur confirmer que Jordan mérite amplement la place qu’il occupe, aux côtés des plus grands maîtres du cinéma expérimental.”

Disponible : Partout !

Les commentaires sont désactivés.

2 Commentaires


    Loading More Comments

    Veuillez saisir votre date de naissance.

    Date of birth fields