Interview de Playte du groupe Dirtyphonics

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Nous avons découvert le groupe Dirtyphonics à la rédaction, et nous n’avons pas pu résister, nous les avons contacté.

Si vous aimez les gros sons de Drum ou de Dub Step, alors vous devriez certainement déjà connaître ces quatre frenchies qui sont partis à la conquête du monde, qui ne perdent pas leur esprit de gamers malgré leurs live super « DIRTY » aux quatre coins du monde.

Nous avons eu la chance de rencontrer Charly, a.k.a Playte, lors de son passage éclair par Paris.

Charly, tu fais partie du groupe Dirtyphonics, où vous êtes quatre français en vogue depuis maintenant presque quatre ans. Comment vous êtes-vous rencontré ?

Thomas et moi nous sommes rencontrés en école de design. On a commencé à faire du son ensemble après les cours (voir même pendant), le weekend, dès qu’on avait du temps. Quelques années après on a rencontré Julien a une soirée chez des potes. On a très vite parlé de musique et le jour suivant on était tous les trois derrière un ordi et des machines à créer ce que deviendrait par la suite Dirtyphonics. Ensuite, on a croisé PitchIn sur la route quand on a commencé à tourner et on tout de suite cliqué. On lui a offert 2 millions de dollars pour joindre le groupe – il n’a pas hésité…

Vous avez beaucoup voyagé, entre les Etats-Unis, le Japon, l’Australie et toute l’Europe. Comment vivez-vous cette ascension et quels sont vos projets ?

On est évidement super heureux. On travaille nuits et jours depuis le début en faisant ce qu’on kiffe et le public a tout de suite accroché. A nos débuts, les promoteurs français était assez frileux malgré la demande, alors on s’est exporté. On a explosé aux USA et en Europe et l’année d’après les mêmes promoteurs français ce sont intéressés à nous. A ce moment on a décidé de monter notre tournée française nous-mêmes avec l’aide de Chwet (les organisateurs des soirées Jungle Juice et Splash). Puis on est reparti sur la route aux 4 coins du monde. Depuis on essaye de revenir jouer “à la maison” le plus possible même si ce n’est pas toujours évident.

C’est sur que de passer de 200 personnes à 40.000 en 3 ans c’est grisant mais on garde les pieds sur terre, l’important pour nous c’est de faire ce qui nous plait avant tout.

Parfois on ne réalise pas complètement ce qui nous arrive, on a la chance de jouer sur les plus beaux festivals mondiaux, on a remixé et travaillé avec des artistes insane (Marylin Manson, Skrillex, Benny Benassi…) et on à la chance d’être libre et de réaliser notre rêve.

Aujourd’hui on est à l’aube de sortir notre premier album et on prépare une tournée aux USA/Canada de 45 dates en 2 mois et demi. Notre tournée va passer par Coachella. Quand on rentre on a une tournée en Europe, une spécialement en France, etc… On est aussi en train de développer un stage design, on re-launch notre DIRTYstore, et on a beaucoup d’idées en projet.

Vous venez de sortir un nouveau single DIRTY ces derniers jours. A quand est prévu l’album ? Qui a signé votre artwork pour ce single ? Dans votre vidéo vous reprenez des extraits de clips ou films, comment vous êtes venus cette idée ?

L’album est prévu pour mars 2013, on prépare un belle launch party pendant la Winter Conference de Miami. Pour l’artwork de DIRTY on a fait appel à un bon pote et ancien collègue Jean-Paul Lehfeld. Ce mec transforme en or tout ce qu’il touche. On lui a parlé de notre vision de l’album autour d’un verre, on lui a donné la musique et on lui a laissé carte blanche. Il est revenu vers nous avec la pochette que vous connaissez – c’était juste parfait, il a compris notre intention. Il s’occupe d’ailleurs de la pochette de l’album…

Pour le clip on avait envie de faire quelque chose de différent de ce que tu vois habituellement. Pour ce premier single, on voulait rendre hommage à nos influences, notre culture et on à eu l’idée de créer ce clip de clips. Ensuite à partir de ces fragments de vidéos on a re-créé une histoire.


Nos lecteurs ont envie de savoir quelle est ta relation aux jeux vidéo. 
Quel est ton tout premier souvenir de jeu PlayStation ?

Mon premier souvenir de PlayStation je crois que c’est “Thrasher – Skate & Destroy”. Depuis California Games c’était le premier jeu dans lequel tu pouvais skater et même faire du street. Le jour où j’ai trouvé ça j’étais comme un gamin !

Vous jouez lors de vos tournées ?

Oui, il y a souvent des PS3 dans le bus de tournée et on se challenge tous les 4 – à n’importe quel jeux! On est resté des enfants et tout est sujet à battle – il nous faudrait des PS VITA maintenant…

Vous aimeriez produire de la musique pour les jeux vidéo ?

Oui ! Ce qu’on aime c’est créer des univers, écrire des histoires et la musique est notre média de prédilection. Notre musique à déjà été utilisée dans pas mal de teasers, de vidéos de gamers et on nous a fait des offres mais on attend le bon projet. On est super busy avec l’album en ce moment, mais dès qu’on a un peu plus de temps c’est quelque chose qui nous fait très envie.


Tu es plutôt : 
- Nathan Drake ou Lara Croft ?

Nathan Drake

– FPS ou TPS ?

FPS

– DualShock, PS Move ou PS VITA ?

DualShock

– Solo ou Multi ?

Multi, évidement 😉

– PS3 noire ou blanche ou silver ou rouge ? 


Noire

Quelle sera ta prochaine expérience de jeu ?

Surement un skate 3 en rentrant du studio, vers 7 heures du matin, avant d’aller me coucher.


Si tu étais un personnage PlayStation, quel serait ton super pouvoir ?

Pouvoir me téléporter et ne plus avoir à passer 20% de ma vie dans un avion ou un aéroport…

Qu’est-ce que tu as envie de dire à tous les players qui te liront sur le blog Playstation France ?

Ecoutez du Dirtyphonics quand vous jouez, vous aurez 23,8% de réussite en plus – c’est prouvé scientifiquement… Et comme ils disent en Amérique : “Keep it DIRTY

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