Si vous êtes amateurs de jeux de combat, vous avez sans doute déjà entendu parler de Divekick. Si vous l’avez manqué, jetez un œil à cet article de présentation de Iron Galaxy sur le PlayStation Blog.
Impossible de passer à côté de Divekick à la GDC la semaine dernière; mais comment ça se joue au fait ? Le design minimaliste du jeu invite au scepticisme, mais pas de panique, Divekick est un jeu plus profond qu’il n’en a l’air, au fort potentiel chronophage. Il balaye les stéréotypes du genre pour créer une expérience aux petits oignons, fluide et compétitive. Divekick retourne aux sources de ce qui fait un bon jeu de combat.
C’est un jeu où il vous faudra être plus malin et plus habile que votre adversaire. Finies les séquences de touches complexes, les acrobaties digitales et les temps de réponse d’extra-terrestres. Vous n’avez que deux touches, Dive et Kick. Vous n’utiliserez ni les touches directionnelles ni le joystick analogique. Vous ne pouvez pas bloquer. Vous ne pouvez même pas vous déplacer… du moins, dans le sens conventionnel du terme. Pour vous rapprocher de votre adversaire, appuyez sur Dive (un saut vertical), puis Kick pour propulser votre combattant, les pieds devant. Appuyer sur Kick quand vous êtes au sol vous permet d’exécuter une esquive vers l’arrière. Réussissez un divekick et c’est le KO instantané et le premier joueur qui marque cinq KO l’emporte. C’est tout…
Toute la magie est dans le détail. Par exemple, le moment critique, c’est quand vous appuyez sur la touche Kick. A proximité du sol pour pouvoir récupérer rapidement ? Ou bien dans les airs, ce qui vous permettra de planer davantage mais où vous serez exposé aux ripostes ? Ça vaut toujours le coup de viser la caboche de votre adversaire pour lui infliger un coup à la tête, qui le laissera étourdit pendant les premiers instants de la manche suivante.
Vous pouvez choisir parmi une pléthore de personnages hors-normes, dont Dive et Kick, les emblèmes du jeu (les Ken et Ryu du jeu), Dr. Victoria Shoals (l’équivalent du Docteur Fatalis des jeux Marvel vs Capcom), ou un ours fumant un cigare qui semble vaguement inspiré d’un certain héros de comic book et bien plus encore.
Chaque combattant dispose de sa hauteur de saut, de son angle de coup de pied et de sa vitesse de divekick. L’avantage ne saute pas aux yeux au début, mais grâce à cette mécanique, tous les personnages sont bien différents les uns des autres.
Après la découverte de ce jeu de combat à deux boutons, les combattants participant à la conférence de presse PlayStation GDC Indie Arcade ont vite remonté leurs manches. Les premières parties en cinq points ont été bien trop rapides et les vaincus ne perdaient pas une minute pour refaire la queue. Iron Galaxy a alors reconfiguré les stands avec des sticks de jeu aux couleurs de Divekick. Nous ignorons si ces “manettes” seront un jour disponibles mais quelle classe !
Jason Massongill, SCEA Social Media Specialist, a choisi de tester ses divekicks sur une manette DUALSHOCK 3 de base, en jouant avec les touches O et X pour un maximum de précision (même si L1 et R1 sont également disponibles). On ignore si c’est cette tactique qui lui a permis d’avoir un meilleur temps de réaction, mais sa façon de tenir la manette a semblé attirer l’intérêt du public.
Une version PS Vita du jeu est également en chantier. L’une des fonctionnalités uniques sera le “mode compétitif deux joueurs” se jouant sur une seule PS Vita, décrit par Dave Lang, le PDG d’Iron Galaxy, comme étant “le mode le plus romantique jamais créé pour un jeu de combat”. L’un des joueurs utilise Gauche et Bas sur les touches directionnelles et l’autre utilise les touches X et O sur le même système. Un bon moyen d’éviter le lag réseau !
Dave nous assure que le jeu complet sera encore plus fourni, qu’il y aura davantage de personnages, un mode histoire solo et un mode en ligne. Divekick atterrit sur le PSN cet été, sur PS3 et PS Vita. Nous aurons d’autres infos d’ici la sortie du titre, alors restez à l’écoute.
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