Découvrez comment les films d’action ont inspiré ce jeu où « le monde est votre arme »
Trahi et laissé pour mort, M. Wolf est déterminé à retrouver son assassin et à prendre sa revanche… mais il est seul, contre des ennemis en surnombre.
C’est moi, Raph Toulouse, cofondateur de Paper Cult et fier porteur d’une coupe mulet ! Nous sommes un petit studio de huit personnes basé à Montréal, et nous vous présentons aujourd’hui Bloodroots. Dans Bloodroots, le monde est votre arme. Tous les éléments de l’environnement peuvent être ramassés : ils auront une influence sur votre façon de progresser et d’éliminer les centaines d’ennemis qui vous attendent.
Par exemple, vous pouvez faire tournoyer une échelle pour faucher vos ennemis, franchir des ravins ou utiliser sa fonction première pour accéder aux terrains les plus élevés. Le jeu progresse à une vitesse fulgurante, et vous devrez expérimenter avec tout ce que vous trouverez pour improviser des combos plus mortels les uns que les autres.
Notre processus de création est grandement inspiré par les œuvres de Quentin Tarantino : nous concevons un ensemble rassemblant de multiples influences afin d’élaborer quelque chose d’intéressant et de novateur. Bloodroots met fièrement en avant toutes ces influences, qui proviennent d’un grand nombre de médias différents. Nous nous sommes dits que je pourrais vous expliquer certaines de ces inspirations, pour que vous compreniez mieux notre vision pour ce jeu.
1. Hotline Miami
Dennis et Jonathan, de Dennaton (ouah, ils se sont vraiment contentés de mélanger leurs deux prénoms), ont vraiment changé la donne pour les jeux d’action effrénés avec Hotline Miami, sorti en 2012. Le fait d’avoir à improviser en passant d’une arme à l’autre pour éliminer des vagues d’ennemis procurait une telle exaltation, c’était tout simplement du jamais vu. Vous verrez définitivement ce type d’action survoltée dans Bloodroots.
2. Jackie Chan
En parlant d’improvisation, Jackie Chan est le maître en matière d’improvisation avec des objets du quotidien dans des scènes d’action complètement exagérées. Il y a une scène dans Police Story 4 : Contre-attaque où il utilise une échelle d’une multitude de façons différentes. C’était une scène tellement incroyable que nous nous sentions obligés d’inclure des coups d’échelle furieux dans notre jeu.
3. Samurai Jack
Les fans de cette série l’auront certainement remarqué depuis la toute première capture d’écran, mais les visuels de la série de Genndy Tartakovsky ont eu un impact certain sur la direction visuelle du jeu, qu’il s’agisse des textures et des animations de personnages exagérées ou encore de l’utilisation des éléments de premier plan et d’arrière-plan. Pour être plus précis, le travail de Scott Wills sur Samurai Jack a eu un impact considérable sur notre recherche de direction artistique.
4. The Revenant
Impossible d’y couper : étant un studio franco-canadien, nous devions donner au monde de Bloodroots notre propre touche nordique. The Revenant a vraiment rappelé que l’Amérique du 19e siècle n’avait pas encore été assez utilisée, et qu’elle pouvait certes être le théâtre de scènes historiques, mais également de films d’action endiablés. Nous surnommons cette ère « l’avant-western ».
Bien que nous assumions pleinement nos sources d’inspiration, Bloodroots est définitivement très loin d’être du simple réchauffé. Vous aurez la chance de découvrir vous-mêmes la quête de vengeance de M. Wolf à travers le Weird West lorsque le jeu sortira cet été sur PlayStation 4. Nous aurons certainement d’autres sujets à aborder à mesure que nous approcherons de la date de sortie officielle. À très vite !
Les commentaires sont désactivés.