Danganronpa 2 Goodbye Despair est enfin disponible en exclusivité sur PS Vita. Cela fait plusieurs semaines que je n’en entends que du bien « Danganronpa 2 est beaucoup plus complet que le 1er ! », « il y a plein de nouveautés de gameplay ! » alors forcément je commençais à être excité pour cette sortie.

Cependant pour vous livrer les meilleures impressions sur ce jeu, j’ai préféré faire appel à un professionnel : @SeraphicRav. Ce joueur invétéré sur PS Vita avait déjà honoré le PlayStation Blog de ses sentiments sur Ys: Memories of Celceta, le voici de retour pour un jeu… mortel !

Attention : le test suivant est réalisé à partir d’une expérience de jeu bâtie sur le prologue et le chapitre 1, ceci afin d’éviter tout spoiler.

Danganronpa est une série de jeux vidéo développée par Spike Chunsoft. D’abord sortie sur PSP en 2010, elle fut adaptée ensuite sur PS Vita (cette version est disponible en Europe). De nombreux produits dérivés sont sortis comme des applications pour smartphone, des light novels, des mangas et un anime. Le personnage récurrent de la série principale, Monokuma a même eu droit à des apparitions dans d’autres jeux vidéo, notamment Conception 2 qui est sorti dans nos contrées. Danganronpa 2 Goodbye Despair fait chronologiquement suite aux événements de Danganronpa.

L’histoire commence très bizarrement. On se réveille en bord de mer – trou noir – on est devant Hope’s Peak Academy, lieu où se sont déroulés les événements du premier épisode – trou noir – on arrive dans une salle de classes dans laquelle personne ne sait pourquoi il se trouve ici. Un lapin magique nommé Unami apparaît, et téléporte tout le monde sur une île paradisiaque.

Commence alors une sensation de déjà-vu pour les habitués de la série. On nous demande de faire ami-ami avec tout le monde.

Tout se passe bien mais l’ambiance est étrange, trop de choses inexplicables demeurent : comment est-on arrivés sur cette île alors que quelques instants auparavant, on était dans une salle de classe en ville ? Pourquoi cette île est-elle équipée pour le tourisme mais est déserte ? Pourquoi n’y a-t-il aucun moyen de quitter l’île ? Comment est-on arrivés dans cette salle de classe d’ailleurs ? Quelle était cette sensation bizarre avant d’arriver en classe ?

Les jours passent, on fait connaissance avec ses camarades de classe. Chacun est le meilleur de son domaine. Certains sont carrément bizarres créant ainsi plusieurs situations comiques, d’autres sont plus fréquentables.

Des choses hors du contrôle de la bienfaitrice Unami finissent par se produire. Monokuma arrive, détruit la source des pouvoirs d’Unami, et révèle un twist scénaristique qui était la pierre angulaire de l’opus précédent : il demande à chacun de tuer quelqu’un sans se faire prendre pour pouvoir quitter l’île.

Les règles sont les suivantes : après un meurtre, les élèves seront réunis et devront déterminer qui est le meurtrier. S’ils se trompent, le meurtrier sera libéré, les autres exécutés. S’ils voient juste, le meurtrier sera puni et tout le monde restera sur l’île paisiblement… ou jusqu’au prochain meurtre ! Un meurtre finira éventuellement par se produire.

Côté gameplay, nous avons affaire à un cas typique de Visual novel dating simulator rythme enquête reflexion tamagochi. Bon ok, ce n’est pas si typique. Plus précisément, les phases de jeu sont divisibles en 3 types.

Les phases de jeu

1. La première partie consiste à faire plus ample connaissance avec ses camarades de classe. Plus vous interagissez avec eux, plus vous en saurez sur eux et vous serez récompensé par des “Hope Shards” qui vous permettront de débloquer des compétences pour le procès.
2. La phase enquête suit un meurtre. Vous devrez récolter des indices, des preuves et des témoignages, et commencer à vous faire des idées concernant le déroulement du meurtre.
3. La dernière phase est le procès, tous les élèves restants sont rassemblés dans le but de déterminer qui est le meurtrier. Cette phase est découpée en plusieurs mini jeux mettant à l’épreuve votre logique et vos réflexes. Le système est plus exigeant que celui du premier épisode, les actions à effectuer sont ainsi plus variées et parfois plus compliquées à exécuter.

À noter aussi que tout au long de votre partie, vous pourrez élever une créature virtuelle qui grandit avec le nombre de pas que vous faites. Son apparence étant corrélée aux soins que vous prodiguez à l’animal.

Côté graphismes, l’apparence globale est dans la lignée du premier épisode mais avec des décors plus riches. Les personnages sont dans un style manga dessiné et les décors sont en 3D pré-calculée. La bande-sonore, même si elle reprend quelques airs du premier opus, contient plusieurs nouveautés qui se marient toujours aussi bien à la situation.

Ce jeu est une perle ! Malgré le contexte noir dans lequel se développe l’histoire, de nombreuses situations comiques sont présentes et le jeu n’hésite pas à se moquer de lui même. Le contexte des meurtres à élucider est aussi très bien pensé : les procès disposent de plusieurs renversements de situation. Le gameplay lors des procès est très bien pensé avec des mini-jeux rendant extrêmement dynamique un contexte qui se serait normalement résumé à de la lecture et des questions à choix multiples.