Un nouveau jeu de plates-formes avec une mascotte attachante, par les créateurs de Pokémon
Tembo The Badass Elephant, disponible le 21 juillet sur PS4, est le genre de jeu que j’avais toujours voulu faire. J’ai grandi en Angleterre dans les années 90, et je jouais beaucoup aux jeux de plates-formes sur SNES et Mega Drive. Je m’amusais à créer mes propres personnages et mes niveaux, et je les dessinais au crayon de couleur.
Je ne me suis jamais vraiment arrêté et j’ai fini par travailler dans le milieu du jeu vidéo, d’abord à Londres puis au Japon, où j’ai rejoint Game Freak il y a près de cinq ans.
Les équipes de Game Freak sont mondialement connues pour avoir créé Pokémon, mais elles ont aussi sorti d’excellents jeux d’action comme Pulseman sur Mega Drive, ou Drill Dozer sur Game Boy Advance.
J’ai proposé mon idée de nouveau jeu de plates-formes au studio, Tembo The Badass Elephant, ils l’ont aimée et après la présentation d’une version démo, ils ont donné le feu vert pour le développement du jeu.
Le point de départ du jeu était le personnage de Tembo lui-même, un éléphant commando massif et costaud qui écrabouille presque tout sur son passage.
Tembo vient de l’île tropicale luxuriante de Tuskland, où il a servi dans une guerre humaine aux côtés du colonel Krenman. Des années après ce conflit, Krenman est retourné vivre à Shell City quand une armée maléfique appelée PHANTOM envahit sa ville natale.
Krenman prend rapidement conscience qu’il a besoin d’une puissance de feu dévastatrice pour contrer la menace de PHANTOM et fait appel à son vieil ami Tembo.
L’un des éléments centraux du jeu réside dans les commandes de Tembo. Nous avons passé beaucoup de temps à le faire paraître lourd et puissant, tout en restant rapide et précis. Vous pouvez piétiner ennemis et objets en enchaînant des combos, puis sauter dans les airs et réduire une couche de béton de plusieurs mètres en poussière comme un marteau-pilon, le tout dans un seul et même mouvement. C’est très gratifiant.
Nous voulions que les ennemis représentent un véritable défi pour le terrible Tembo, et l’armée de PHANTOM lui enverra du costaud, allant du tank à l’hélicoptère, en passant par des boss mécaniques immenses. Vers la fin du jeu, l’écran est quasiment rempli d’ennemis qui essaient de vous éliminer avec des missiles, des bombes et des coups de poing.
Ce genre d’action frénétique basée sur la physique n’aurait pas été possible sans la puissance d’une console de dernière génération.
Travailler sur PS4 était une expérience formidable. Nos infographistes pouvaient charger l’écran de textures haute résolution et d’effets environnementaux, et les concepteurs de niveaux n’avaient pas peur d’ajouter toujours plus d’objets et d’ennemis à pulvériser.
Une des choses que j’apprécie particulièrement sur la PS4, c’est la manette. Dans ce jeu, les touches directionnelles répondent vraiment bien et j’aime beaucoup leur placement et leurs sensations. Les vibrations de la manette PS4 sont particulièrement agréables et accompagnent admirablement les destructions qui se déchaînent à l’écran.
Sortir un jeu sur PS4 est une expérience nouvelle et passionnante pour Game Freak.
J’espère que vous avez hâte de l’essayer !
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