La collection de remakes innovants et sensationnels de Capcom s'agrandit encore avec cette suite bourrée d'action
Tension et soulagement. Poursuite et fuite. J’utilise ma dernière précieuse balle de fusil à pompe, puis je découvre des munitions cachées au coin du mur. Les meilleurs jeux Resident Evil vous noient dans une tension qui va et vient, et l’impitoyable remake de RE3 de Capcom nous offre ce style de survie à un rythme effréné. Cette aventure d’horreur en solo est combinée à RE Resistance, un jeu en ligne multijoueur asymétrique plutôt rafraîchissant, où l’on peut soit jouer l’un des quatre survivants, soit un Mastermind particulièrement sadique.
Resident Evil 3 regorge de situations horrifiques desquelles on s’échappe in-extremis, s’appuyant sur les solides bases du remake de RE2 de l’année dernière (l’un de mes petits chéris). La nouvelle angoisse vient du fait de ne pas savoir quand le Nemesis se jettera sur Jill à travers un mur, encore plus rapide, plus fort et plus féroce qu’avant.
J’adore les nouvelles manœuvres d’esquive de Jill pour semer son attaquant. En appuyant sur R1, on peut rapidement esquiver les zombies qui se jettent sur nous ou le poing menaçant du Nemesis, l’action est très réactive et très appréciable. Si vous appuyez au bon moment, un court instant de ralenti se déclenche pour vous laisser riposter.
Ce remake est très fidèle au rythme de film d’action et aux moments clés de l’histoire du jeu de 1999, tout en y ajoutant de nouveaux endroits intrigants, des ennemis retravaillés et quelques retournements de situations. J’adore reprendre le rôle de Carlos Oliveira, un mercenaire lourdement armé, pour aller explorer le commissariat de la ville. Et maintenant, le Nemesis peut fixer des parasites sur la tête des zombies, les armant ainsi d’un tentacule longue portée et de défenses boostées. Ces délicieuses petites nouveautés ont captivé mon attention jusqu’au bout — l’horreur est toujours plus saisissante quand on ne s’y attend pas.
RE3 a gardé l’un de mes éléments préférés de RE2 : les améliorations d’arme permanentes. Vous obtiendrez des accessoires comme de plus gros chargeurs, des silencieux, des crosses qui améliorent la précision et bien d’autres, parfois en revenant sur vos pas, avec pour objectif d’aller affronter le Nemesis en face à face. Assurez-vous de bien ouvrir toutes les caisses verrouillées, car la plupart des améliorations d’arme rendent vos précieuses munitions encore plus puissantes (et encore plus cool). L’extension d’inventaire grâce à une sacoche aux couleurs de la police de Racoon City est également très jouissif.
Vous voulez faire une pause dans la chasse aux monstres ? Resident Evil Resistance vous laisse les contrôler dans un jeu en ligne multijoueur asymétrique en 4 contre 1 inclus dans RE3. J’adore prendre le rôle du Mastermind et invoquer le redoutable Tyran de RE2 (alias Mr X) ou Birkin-G pour un massacre en règle des Survivants contrôlés par d’autres joueurs. Se mettre dans la peau de ces monstres emblématiques, c’est un rêve de fan qui se réalise. C’est aussi très divertissant d’espionner ses ennemis grâce aux caméras de sécurité et de contrecarrer leurs tentatives d’évasion avec des zombies savamment placés, des pièges à ours et autres obstacles. Se retrouver dans la peau d’un méchant de RE est dangereusement grisant.
Faire équipe avec d’autres Survivants pour une expérience RE plus traditionnelle n’est pas mal non plus. Parcourir des niveaux tortueux et éviter les pièges du Mastermind : tout ça fait remonter en moi des vagues de nostalgie de l’époque où je jouais en ligne pendant des heures à RE Outbreak sur PS2. Ma Survivante préférée est January avec sa capacité à pirater les caméras, idéal pour réduire le contrôle du Mastermind. S’échapper par cette toute dernière porte, ça vous donne un vrai sentiment de liberté et j’espère bien réussir à le faire encore de nombreuses fois (et en équipe, si possible).
Avec cette double aventure d’horreur, Capcom va ravir tout le monde : ceux qui veulent survivre seuls, ceux qui préfèrent jouer entre amis… et ceux qui veulent semer le chaos. Prochain arrêt, Raccoon City !
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