Le nouveau projet de Nate Schmold ne ressemble à aucun jeu auquel vous avez déjà joué
Un cosmonaute solitaire et cul nu virevolte librement à travers le croquis d’un univers. Il ne subit ni la gravité ni les frottements d’un pantalon, son corps exposé au froid glacial du cosmos. Son fidèle pistolet laser et son casque spatial comme seuls alliés pour le garder en vie encore un petit peu plus longtemps.
Dérivant pendant ce qui semble des éons, il aperçoit enfin du coin de l’œil une galaxie, et dirige son jetpack vers ce qui ressemble à une minuscule planète esquissée délicatement dans un coin de l’espace. Atterrissant dessus, le voyageur de l’espace peut maintenant courir et sauter avec élégance.
Sa tâche semble être basée sur la découverte. Tout d’abord en plantant un drapeau et en nommant la planète avec un non-mot ridiculement plein de sens, ensuite, et c’est bien plus important, en tentant de redonner vie à la planète… pour des raisons que lui seul connait.
Cosmochoria est un jeu dont l’essence même est la découverte. J’ai conçu Cosmochoria précisément dans le but de faire le genre de jeu que je pourrais trouver dans la réserve de vieux titres Atari 2600 de mon père : une mystérieuse cartouche trouvée au fond d’une vieille caisse de lait pleine de poussière, sans boîte, et sans manuel…
Même le simple fait de découvrir les mécaniques est quelque chose auquel j’ai beaucoup réfléchi, jusqu’à l’obsession, et essayé d’équilibrer avec la bonne dose d’informations et de remarques. Je veux que vous sachiez comment vous déplacer, et sur quelles touches appuyer pour faire ci ou ça, mais au-delà de ça, la *raison* pour laquelle vous êtes ici, nu sur une étrange planète esquissée au beau milieu de l’espace n’est pas immédiatement claire. Journey a été une expérience de jeu tellement puissante et pleine d’émotions que je me suis dit “et si j’arrivais, d’une manière ou d’une autre, à recréer ce sentiment brut d’émerveillement et de curiosité dans ce qui serait être au premier abord un simple jeu d’arcade ?”.
Cosmochoria est le résultat de cette idée. Il présente un large éventail de mécaniques de jeu, allant de déplacements spatiaux en apesanteur avec de simples poussées, comme dans les shooters dans l’espace classiques tels qu’Asteroids, à des façons de courir et sauter qui rappellent Mario Bros ou Donkey Kong, et dans toute cette folie, se retrouvent d’autres couches de systèmes de construction et de plantation qui, une fois le tout combiné, apportent une saveur vraiment unique à l’univers de Cosmochoria.
J’espère vraiment que Cosmochoria ne ressemble à aucun jeu auquel vous avez déjà joué, et j’attends avec une grande impatience vos retours sur cette expérience quand mes amis de Curve Digital l’auront ajoutée à votre PS4 l’an prochain.
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