Media Molecule s’est imposé comme le maître du mignon et de la créativité en communauté, construisant une base de fans passionnés de par le monde depuis le succès de sa série LittleBigPlanet. Mais que se passe-t-il lorsqu’un créateur de planète passe à quelque chose de complètement nouveau ?
Peut-être devrions-nous reformuler ça. Leur nouveau projet, Tearaway, n’est pas complètement hors de la zone de confort du studio. Toujours adorable, inventif, et une véritable vitrine de leur savoir-faire en matière de jeux de plateforme. Conçu avec la PS Vita à l’esprit, Tearaway exploite de façon impressionnante (mais pas excessive !) l’appareil photo intégré, ainsi que le pavé tactile arrière, et parvient à créer un monde encore plus palpable et captivant.
Un exemple : vous tomberez de temps à autre sur des surfaces transparentes, marquées des logos PlayStation, indiquant que vous pouvez interagir avec la zone grâce au pavé tactile arrière de votre PS Vita. Il faudra parfois toucher le dos de la PS Vita pour marquer le rythme et propulser iota ou atoi (vos courageux héros de papier) dans les airs. Vous pourrez aussi mettre le doigt dans le jeu pour protéger votre compagnon des attaques ennemies ou déplacer un objet trop encombrant.
À un moment, il nous a fallu tracer une ligne sur l’écran tactile de la PS Vita pour découper une couronne sur un patron, pour le compte d’un petit rongeur plutôt excité, qui nous a ensuite demandé une séance photo improvisée. Nous avons sélectionné l’un des fonds proposés, dont un cliché pris en temps réel avec l’appareil photo arrière, puis cherché le bon angle pour notre prise de vue en bougeant le système juste avant de prendre la photo pour le petit gars.
Le jeu dégage un sentiment de camaraderie. De temps à autre, iota ou atoi lèveront le nez vers le ciel pour voir votre visage bienveillant (l’appareil photo vous aura préalablement immortalisé). Ces séquences, relayées par l’influence physique directe que vous devrez exercer sur plusieurs des énigmes, favorisent cette impression de collaboration amicale entre le joueur et le messager. Vous ne serez plus seul maître à bord… il faudra composer d’égal à égal avec votre partenaire.
Côté graphismes, Tearaway transpire le Media Molecule. Tout y est vif et animé, malgré l’architecture de papier tout à fait réaliste. Les ponts se plient et se déplient à intervalles réguliers. Les rochers s’enfoncent et se plissent lorsque vous posez le pied dessus. Les bourrasques font danser l’herbe et les plantes à l’image d’un film de Tim Burton.
Ce monde fantaisiste respire au rythme d’une bande son aux accents folk des plus charmantes. Nous n’avons pu écouter que quelques chansons pendant le test, mais nous avons déjà hâte de profiter du reste… ce qui ne saurait tarder (Conseil de pro : précommandez pour recevoir la bande son gratuite).
Tearaway sort en octobre, et croyez-nous, il va faire parler de lui. Pas juste parce qu’il est tout mignon, tout trognon… ni même parce que tout le monde aime les jeux de plateforme d’aventure bien faits et bourrés de bonnes idées. Non. Il va faire du bruit parce qu’il prouvera que Media Molecule a plus d’une flèche à son arc. Écarte-toi Sackboy, c’est au tour de iota et atoi de briller.
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