Compte rendu des démos d’Onimusha: Way of the Sword, de Resident Evil: Requiem et de Pragmata

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Compte rendu des démos d’Onimusha: Way of the Sword, de Resident Evil: Requiem et de Pragmata

Nous avons essayé les premières démos jouables d'Onimusha: Way of the Sword, de Resident Evil: Requiem et de Pragmata.

Capcom prend d’assaut la Gamescom 2025 avec des jeux colossaux dont la sortie est prévue en 2026 : Resident Evil Requiem, Pragmata, et Onimusha: Way of the Sword. J’ai eu la chance de pouvoir les essayer tous les trois. Au menu : des monstruosités à éviter in extremis, des ennemis robotiques à pirater et des démons à hacher menu. Plongeons dans le vif du sujet.

Resident Evil Requiem

Avec le neuvième jeu canonique de Resident Evil, Capcom s’apprête à retourner là où tout a commencé : Raccoon City. La bande-annonce de présentation de Capcom braque les projecteurs sur Grace Ashcroft, une analyste du FBI. La démo que j’ai testée est directement liée au reveal de Resident Evil: Requiem qui a eu lieu en juin dernier.

La démo prend en charge les vues à la première et à la troisième personnes. Cela dit, étant un fan invétéré du côté « survival horror » flippant à souhait que Capcom a proposé avec Resident Evil 7: Biohazard, j’ai opté pour le mode en vue subjective. Tout débute avec Grace attachée à un brancard, la tête en bas. Une fois libérée, elle se retrouve dans une chambre d’hôpital vide, où le gameplay commence à proprement parler.

Me voilà donc à arpenter des couloirs étroits, sombres et pas très ragoûtants. Après une petite exploration dans les règles de l’art, je découvre des portes fermées à double tour, ainsi qu’un portail. Celui-ci semble mener à une liberté où tout est propre et bien éclairé. Seul hic : je dois d’abord localiser un fusible pour l’ouvrir. Du Resident Evil bien classique, avec une clé à trouver et d’autres énigmes à résoudre. Mais alors que je me fraye un chemin à travers cet espace claustrophobe, une gigantesque créature me tombe dessus. Devant cette monstruosité affublée d’une blouse d’hôpital manifestement pas à sa taille, autant vous dire que je ne me suis pas posé de questions : j’ai couru comme un dératé pour me cacher au cœur de la pénombre.

Comme dans RE7, le monstre constitue une menace constante. On l’entend farfouiller ici et là, farouchement déterminé à débusquer Grace pendant qu’elle se démène pour dénicher les éléments nécessaires à la progression. C’est donc avec un mal de chien que je me hisse jusqu’à une boîte à outils trônant fièrement sur une étagère à trois mètres du sol. Pour y parvenir, il a fallu que je déplace un chariot, et bien évidemment, divers objets alentour sont tombés par terre dans un tintamarre de tous les diables. Qu’à cela ne tienne ! Je trouve illico une bouteille que je m’empresse de balancer (à l’aide de la touche carré) le plus loin possible, dans un recoin bien sombre, histoire de détourner l’attention du monstre avant qu’il ne me dévore tout cru.

Je réussis enfin à lui passer sous le nez dans un couloir exigu où j’aperçois le fusible tant convoité. Pour éviter d’être repéré, j’actionne des interrupteurs qui plongent le corridor dans l’obscurité. Après quoi, je sprinte comme si ma vie en dépendait (parce que, oui, ma vie en dépend). Mais au moment pile où le fusible est à portée de main, la créature surgit devant Grace après s’être laissée tomber du plafond, l’empoigne sans ménagement et la mord bien méchamment à l’épaule. 

Heureusement, au gré de mes pérégrinations, j’avais croisé une herbe verte que je croque maintenant à pleines dents. Grace reprend alors du poil de la bête, et je me précipite en direction du portail avant d’y installer le fusible. Quand la démo prend fin, j’agrippe la manette de toutes mes forces et j’ai les mâchoires serrées. En un mot comme en cent : je ne fais pas le fier. Cet aperçu rapide de Requiem m’a offert un max de tension et quelques jumpscares bien efficaces… En résumé, tout ce que j’ai adoré dans RE7.

Pragmata

Le jeu de tir à la troisième personne Pragmata est une nouvelle licence de Capcom prévue pour l’année prochaine. Vous y enfilez la combinaison spatiale de Hugh Williams pour mener une enquête dans une station lunaire grouillant de robots tueurs. Heureusement, Hugh peut compter sur l’aide de Diana, un androïde à l’apparence de jeune fille, capable de pirater les bots. 

Dans Pragmata, le combat est un savant mélange de tirs frénétiques et de résolution d’énigmes au rythme endiablé. Les robots dont Hugh croise le chemin sont particulièrement résistants à ses armes, mais Diana peut les hacker pour neutraliser leurs défenses. L’interface de piratage se présente sous la forme d’une grille. L’objectif est d’atteindre le nœud vert qui désactive alors les modules protecteurs du bot adverse. Les commandes pour déplacer le curseur sur la grille sont les touches carré, triangle, cercle et X. Quant à certains nœuds, le seul moyen de les franchir est de suivre un itinéraire bien précis. 

Chaque affrontement se transforme en bataille de réflexes, car il faut achever le hacking en temps réel, tout en esquivant les attaques ennemies. Cette approche confère aux combats une tension palpable dont vous ne sortirez pas indemne. Imaginez devoir désamorcer une bombe tout en jouant à la balle aux prisonniers. 


Après quelques minutes éprouvantes où mes cellules grises en voient de toutes les couleurs, je me retrouve finalement sur un pont, où m’attend le point culminant de la démo : un combat de boss face à un mecha équipé de missiles et de turbopropulseurs (une nouveauté dévoilée lors de cette Gamescom). Esquiver ses attaques sollicite non-stop les propres propulseurs de Hugh, qui, avouons-le, sont plus ou moins limités. Par conséquent, j’ai dû choisir les bons moments pour exécuter les hacks. Si j’y suis parvenu, c’est surtout grâce à un lance-filet énergétique qui ralentit les ennemis. Et quand l’occasion s’est présentée, j’ai sorti un puissant fusil à pompe pour faire passer un sale quart d’heure au boss. Cela dit, attention : dans Pragmata, hormis le pistolet de Hugh, toutes les armes finissent par tomber en panne lorsqu’elles sont à court de munitions. Vous devrez donc en dénicher d’autres.

Pour éliminer le boss, il faut se déplacer rapidement tout en piratant avec prudence et au bon moment. Grâce à ce gameplay, Pragmata met en valeur ses mécaniques novatrices de tir à la troisième personne, combinées à un mini-jeu de piratage, qui font atteindre de nouveaux sommets aux deux systèmes. Résultat des courses : on se retrouve avec des combats palpitants à souhait.

Onimusha: Way of the Sword

Onimusha: Way of the Sword est le cinquième opus de la série d’action de longue date en vue « troisième personne », développée par Capcom. La première démo jouable d’Onimusha de Capcom démontre avec brio tous les éléments subtils du système de combat que vous devrez maîtriser, et le gameplay jubilatoire qui en résulte lorsque leur osmose est complète.

Carré et Triangle exécutent respectivement des attaques à l’épée légère et lourde, mais c’est surtout la défense qui constitue la pierre angulaire des affrontements. Appuyez sur L1 au moment précis où vous recevez une frappe, et vous la parerez. Optez plutôt pour L1 et Carré, et vous dévierez la frappe, tout en déséquilibrant votre adversaire. Et si vous attaquez pile au moment où un ennemi vous assène un coup, vous pourrez passer à l’offensive avec un contre Issen.

Toutes ces techniques défensives sont utiles de différentes manières. Une parade insuffle une énergie nouvelle à votre épée pour rendre vos attaques plus puissantes. Dévier une frappe ennemie endommage son endurance, qui, une fois vidée, entraînera un break Issen que vous pourrez exploiter pour réaliser une exécution dévastatrice. Même si le contre Issen est très risqué, le jeu en vaut la chandelle : ce coup est le plus difficile à réussir (je n’y suis parvenu qu’une seule fois), mais ses dégâts sont redoutables.

Je me suis frayé un chemin jusqu’à un village en proie aux attaques du démoniaque Genma. En cours de route, j’ai massacré des guerriers armés d’épées, des archers et des créatures surnaturelles. Après m’être familiarisé avec les ficelles du gameplay, j’ai disputé un combat de boss contre Sasaki Ganryu, le rival de Musashi. Musashi et Sasaki sont tous deux équipés de gantelets Oni, de puissants artefacts capables d’absorber les âmes qui émanent des ennemis éliminés. Une fois que vous avez accumulé une quantité suffisante de cette substance éthérée, vous pouvez exécuter une attaque Oni dévastatrice en appuyant sur R1.

Sasaki s’est avéré plus rapide et plus redoutable que tous les autres Genma. Pour lui faire mordre la poussière, j’ai dû établir des stratégies à la volée et parer tous azimuts. Il est également possible de déséquilibrer Sasaki en déviant ses attaques pour vider sa jauge d’endurance. C’est lors de ce combat que la combinaison des différentes techniques défensives a pris toute son ampleur. Chacune d’elles est inhérente à une utilisation bien précise ! Parier pour booster mon épée me permet d’infliger encore plus de dommages lorsque j’enchaîne avec une déflexion pour déclencher un break Issen. Contre un boss, vous disposez même d’un choix stratégique : attaquer une partie de son corps pour causer des dégâts colossaux ou une autre pour obtenir des âmes, histoire de charger le gantelet et la santé pour récupérer.

Après certaines parades rapides et exécutions brutales, j’ai réussi à neutraliser Sasaki. La vitesse et l’intensité des combats d’Onimusha: Way of the Sword ont donné lieu à des batailles vraiment haletantes pendant la démo. Ce gameplay devrait en faire voir des vertes et des pas mûres aux fans de jeux d’action les plus hardcore.



Avec ces trois démos fantastiques, Capcom a frappé très fort à la Gamescom 2025. La gamme de titres de l’éditeur nippon promet une grande variété d’expériences extraordinaires pour 2026.


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