Antoine, qui travaille en collaboration avec PlayStation, a eu la chance d’aller au match Marseille – Zilina hier soir, il nous retranscrit ses impressions et sa joie au travers de quelques mots.
Initialement prévu pour être chaperon d’un jeune journaliste lors d’une rencontre de League des Champions au stade Vélodrome, me voilà finalement en train d’écrire un article en lieu et place de l’heureux sélectionné. Tout était pourtant prévu pour l’accueillir : son transport, sa place, son hébergement. Pour une raison que j’ignore encore, le journaliste n’a pas pu me rejoindre à la gare. J’espère donc qu’il va bien car je n’ai pas encore de nouvelles de sa part !
Appareil photo autour du cou, me voilà donc parti à Marseille pour un match capital entre l’OM et un club slovaque inconnu, Zilina. Marseille joue en effet son avenir dans la compétition reine et ne peut subir un troisième échec d’affilé qui serait synonyme d’une élimination quasi certaine.
19h, j’arrive au stade Vélodrome. Je suis comme un gamin devant ce stade mythique qui m’a fait rêver pendant les années 90. Je ne verrai pas ce soir mes idoles de la belle époque mais je profiterai au moins pour la première fois de la chaude ambiance du stade vélodrome.
Les barrières à peine passées, je suis accueilli par Emmanuel, qui a pour mission de gérer les partenaires officiels de la League des Champions dont PlayStation fait évidemment parti et m’explique le déroulement de la soirée. Grand amateur de foot, je ne vais pas être déçu par ce qu’il m’annonce… Présence au bord du terrain pendant l’échauffement des joueurs, places officiels pour le match avec accès au champions club où il est agréable de s’y rendre pour se rafraichir et grignoter des bons petits fours et enfin la cerise sur le gâteau une présence lors de la fameuse conférence de presse d’après match ! En tant que journaliste d’un jour, je me devais d’être présent à ce rendez-vous incontournable.Me voici donc sur la pelouse en train d’essayer de reconnaitre chaque joueur de l’OM. Il est m’est impossible de faire le même jeu avec l’équipe adverse ! Il s’agit d’illustres inconnus à mes yeux et pour, j’imagine, les 50 000 spectateurs présents au match. Seuls les 150 courageux slovaques qui ont fait le déplacement pourraient m’aider à citer leurs compères. L’appareil photo fonctionne à plein régime, tout est mitraillé, des joueurs au stade en passant par le ballon et même les arbitres ! Il n’est pas offert à tout le monde de piétiner l’herbe du vélodrome !
20H45, après la fameuse musique de la compétition européenne la plus médiatique, le match commence…
Je vous laisserai lire l’Equipe ou tout autre magazine sportif pour avoir le compte rendu détaillé, le niveau de jeu étant tellement déplorable que les mots ne suffiraient pas à vous expliquer et vous faire vivre ce triste spectacle. Peu importe, l’important pour moi est d’être ce soir au cœur de l’évènement. Contrairement à l’ensemble des gens présents, je sais que j’ai encore un petit cadeau qui m’attend : la conférence de presse.
23h : C’est dans une ambiance légère que la conférence débute. Je me sens seul au milieu de tous ces journalistes qui semblent bien se connaitre. Nous avons même le droit à une blague d’un journaliste sur les marseillais entre l’intervention de l’entraineur de Zilina et l’arrivée de notre champion du monde Didier Deschamps. Il est vrai que l’intervention du technicien slovaque n’a pas déchainé les foules, il fallait donc un peu d’humour pour réchauffer un peu l’ambiance.
23h15 : Didier Deschamps nous explique qu’il y a eu trop de déchets techniques ce soir pour battre cette modeste équipe par plusieurs buts d’écart comme l’espérait le public olympien au début du match. Didier ne retiendra que la victoire pour pouvoir continuer à rêver aux huitièmes de finale. Il doit avoir raison, l’important ce soir était de prendre les 3 points pour espérer encore un peu à la qualification. Le beau jeu sera donc pour plus tard.
23h30 : Ma soirée s’achève, je dois rentrer à l’hôtel pour ne pas rater mon train du lendemain. J’éteins donc mon appareil et quitte la place du Prado.
J’ai une pensée aujourd’hui pour le « vrai » journaliste qui devait m’accompagner. J’espère qu’il va bien et je le remercie quand même pour m’avoir laissé sa place et me permettre d’avoir vécu ce petit moment magique. Donne-nous de tes nouvelles quand même !
Je tiens surtout à remercier PlayStation qui m’a donné la chance de participer à cet évènement. Je suis à son entière disposition pour chaperonner de futurs gagnants !
Il ne me reste plus dorénavant qu’à aller acheter rapidement PES 2011 pour revivre de chez moi la chaude ambiance marseillaise ! Aux armes, nous sommes les marseillais !
Antoine
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