« Boom ! T’es mort. Ah, t’es encore mort ! » Voici comment Sid Shuman, membre de l’équipe américaine PlayStation, s’est fait accueillir quand il a mis les mains dans Dark Souls II. N’ayant pas encore vu le jeu, il va falloir se contenter des paroles de Sid, mais ce joueur averti sait de quoi il parle. « À peine quelques minutes, et déjà Dark Souls II se montre encore plus difficile que son prédécesseur, pourtant réputé pour sa difficulté. J’ai appris ça dès que le premier ennemi du jeu est apparu, une monstrueuse créature, ressemblant à un ogre avec une immense bedaine pendante, m’a soulevé dans les airs et m’a bouffé la tête comme si je n’étais qu’un ours en gélatine. Je suis mort en me débattant et en criant. »
Il est vrai qu’on a fait mieux comme première impression dans un jeu vidéo. Après résurrection, Sid décide donc de se montrer plus stratégique et part à la recherche d’une meilleure arme avant de retourner affronter la brute. C’était sans compter sur une marée de petits chiens gémissants l’assaillant de toutes parts. En forçant son passage, il se retrouve en face de chevaliers morts-vivants, tous plus puissants que lui et pouvant le trancher en deux d’une simple attaque à l’épée (« mais c’étaient des épées massives ! »)
Après des morts à répétition, et une course en zig-zag pour échapper à ses assaillants, Sid parvient finalement à une porte. Erreur ! Désormais perché sur une toute petite plate-forme, il doit affronter un boss géant en armure armé d’une hallebarde qu’il manie d’une précision fatale. « Yep, bien sûr que je suis mort ! »
Dark Souls II ne perd pas de temps en simagrées et vous met directement dans l’action. Le gameplay a subi de nombreuses améliorations ci et là, subtiles, mais qui contribuent à la difficulté du jeu. Par exemple il y a la barre de vie, qui diminue lentement à chaque fois que vous mourrez.
Cela signifie que vous deviendrez de plus en plus faible à chacune de vos erreurs, ou « mauvais calculs » comme dirait Sid ; à moins d’utiliser l’une de vos précieuses Effigies Humaines, représentant l’Humanité dans Dark Souls, pour restaurer entièrement votre forme humaine. Les flasques d’Estus qui permettaient de restaurer votre santé, le point le plus critique de Dark Souls, semblent avoir été remplacées par des cristaux de vie, des items à consommer plus lents à restaurer votre santé et qui ne sont pas restaurés à chaque fois que vous restez près d’un feu de camp.
« Mais j’ai aussi remarqué de nombreuses améliorations qui rendent Dark Souls II plus gracieux et offrent une meilleure expérience de jeu. L’interface est désormais beaucoup plus pratique à utiliser, gérer son inventaire et changer ses armes est bien plus rapide que sur Dark Souls. Sauter est désormais cantonné au bouton L3, une nouveauté qui fera pleurer de joie tous les vétérans des grandes batailles. Mais peut-être que la meilleure nouveauté, c’est de pouvoir utiliser le voyage rapide d’un feu de camp à un autre dès le début du jeu, coupant sec la monotonie des retours sur vos pas.
« Dans la version build que j’ai testé, Dark Souls II a réduit le nombre de classes disponibles de 10 à 8. Au revoir le Pyromancien, le Voleur, le Chasseur et l’Aventurier, remplacé par des groupes beaucoup plus spécialisés. Les débutants choisiront sans doute la nouvelle classe Explorateur, un personnage assez polyvalent qui débute le jeu avec un bon lot d’items et d’équipement. Les joueurs plus confirmés peuvent opter pour une classe plus offensive avec le Duelliste, préférant le combat au corps à corps une arme dans chaque main. »
Ce qui n’a pas changé en revanche dans la série, c’est son unique et envoûtante atmosphère. La cinématique d’ouverture de Dark Souls II est pleine d’images dérangeantes : un arbre pourri avec des mouches volant autour, un royaume dévasté d’un âge inconnu, une assemblée de sorcières murmurants des paroles magiques… En tant qu’Ombre (Hollow) vous êtes condamnés à vous nourrir de l’âme des vivants. Mais ça, vous le saviez déjà n’est-ce pas ?
« Bien que le temps passé sur Dark Souls II fut court, le jeu me hante la nuit depuis. Si vous avez des questions posez-les moi en commentaire, je ferais de mon mieux pour y répondre ! »
Les commentaires sont désactivés.